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  • camilleamblard

La Bulgarie : le pays de tous les contrastes

(Nous écrivons ce récit d’une terrasse d’un café à l’Est de la Turquie avec beaucoup de retard : nos journées sont très chargées entre les longues heures de pédalage, la recherche de l’emplacement idéal pour planter notre tente et nos dizaines de rencontres quotidiennes, il nous reste finalement plus beaucoup de temps pour partager nos aventures. )


Nous voilà en Bulgarie, dernier pays européen avant la Turquie.


Aussitôt la douane passée, nous cherchons des axes secondaires pour éviter l’autoroute. En vain, nous nous rendons vite compte qu’une seule option s’offre à nous : l’unique accès pour quitter la frontière est bel et bien cet autoroute (le rêve de tout cycliste 😅).

Bien heureusement, un des sens de circulation est fermé pour travaux, nous avons donc les 3 voies rien que pour nous !!



Après un semblant de col et une longue descente, nous arrivons à la capitale bulgare : Sofia. Au fil des kilomètres, nous sentons de nombreux contrastes :

  • On sent que l’Europe finance certaines infrastructures flambants neuves comme les gros axes routiers alors que de nombreuses routes secondaires ressembleraient plus aux secteurs pavés de Paris-Roubaix avec en plus de nombreux nids de poules à la limite du praticable.

  • Certains lotissements modestes pourraient laisser penser qu’ils sont abandonnés et pourtant ils sont bien habités.


Au fil des discussions, nous constatons que les richesses sont concentrées sur trois villes principalement face à des campagnes bien plus modestes.

Dans ces villes, le sentiment n’est pas le même, nous avons profité de deux journées de visite à Sofia pour se rendre compte que c’est une capitale moderne et dynamique, qui offre de nombreux loisirs : les stations de ski sont à moins de 30 minutes de la ville, la vie y semble douce avec un pouvoir d’achat différent des campagnes au vu du nombre de magasins/restaurant/bar.



En Bulgarie, nous n’avons toujours pas gagné la course contre les nuages : Le mauvais et le froid ne nous ont pas quitté depuis la Serbie, la veste imperméable et les gants ne sont jamais très loins.



Certes nous sommes dans l’union Européenne mais pour nous Français des choses nous paraissent hors du temps. Nous étions surpris de voir des panneaux d’interdiction de circulation de charrette tractés sur des départementales toutes neuves. Quelques kilomètres plus tard, nous comprenons enfin pourquoi : au milieu des voitures modernes se mêlent un mode de transport d’un autre temps.


Sans attente des autres villes traversées par notre itinéraire, nous sommes très agréablement surpris par la ville de Plodvid : son charmant centre ville, ses nombreux vestiges romains, ses ruelles en pavés en pente arborées et ses très nombreux parcs nous séduisent. Nous décidons même de raccourcir l’étape du jour pour y rester une soirée et une nuit.



Nous sommes toujours aussi bien accueillis ici en Bulgarie, comme dans tous les autres pays. Nous ne savons pas si c’est grâce à notre mode de transport original ou que les bulgares sont bienveillants en toutes circonstances. On quitte la Bulgarie alourdit de nombreux cadeaux offerts (œuf en bois pour Pâques, chocolat, friandises…).



Nous aurons eu la chance en quittant ce pays en ayant partagé les logis de bulgares de différentes classes sociales : nous persistons à penser que notre mode de transport est le plus adapté pour comprendre et découvrir au mieux les us et coutumes d’un pays.




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